En juillet 2005, un voyage au Camp de BUCHENWALD 
avec les jeunes Lauréats du CNRD*
*Concours National de la Résistance et de la Déportation. 

Ils y découvrirent notamment les fours crématoires 

Monsieur Paul LABEUR, ancien Déporté au Camp de BUCHENWALD,
faisait partie de ce voyage. Il est décédé 4 ans plus tard, en 2009. 

Plus de détails sur ce Camp ICI 

Vue aérienne du Camp au moment de la Libération 
Crédit photo : buchenwald.de

Durant ce même voyage en 2005, ils visitèrent le Camp de DORA 

"Les prisonniers dans le KZ Mittelbau-Dora et son camp installé à l'extérieur en avril 1945.
Plus de 3500 ont été tués par les SS. Leur héritage vit dans nos actes"

Dans ce Camp la priorité était donnée à la construction clandestine de fusées V1,
qui se déroulait dans un tunnel, essentiellement d’octobre 43 à avril 44. 
Le Camp fût ensuite installé à l'extérieur. 

La très grande majorité de Déportés qui sont entrés dans ce tunnel
n’en sont ressortis qu’après leur mort, après une extrême pénibilité des
conditions de vie et de travail, dans le bruit des engins, la poussière,
la promiscuité, les privations et les souffrances.  

L'espérance de vie d’un Déporté dans ce tunnel n’était que de 7 semaines.
Les rares survivants apprécièrent de revoir le jour
et de dormir dans un block et sur un bas-flanc… 

Crédit photos : Max LALLAU 

Le groupe a déposé une gerbe,
en hommage à toutes les malheureuses victimes. 

Plus d'informations sur le Camp de DORA ICI 

En 2005 aussi, ce voyage les amena à Ravensbrück.

 Dans ce Camp étaient très majoritairement détenues des femmes,
comme en témoignent ces symboliques Statues. 

Un seul block subsiste : 

dans lequel les femmes étaient entassées dans les châlits. 

Dessin photographié dans le Musée du Camp 

Témoin de leur pénible travail, ce rouleau-compresseur qu'elles devaient tirer...

Symbole de toutes ces martyres, la Statue de la Déportée et son enfant veille sur 
les cendres des milliers de femmes qui ont été dispersées dans le lac de SCHEWDT. 

On distingue des balises qui interdisent la navigation dans l'espace 
rempli de cendres. Au fond, la ville de FURSTENBERG. 

Sous cet immense parterre de roses, une fosse commune où reposent les 300
dernières victimes, décédées dans les derniers jours précédant et suivant la Libération.
 Sur le mur, les noms de tous les pays d'où Elles provenaient, une vingtaine...  

Devant l'inscription FRANKREICH, deux Lauréates déposent un bouquet de fleurs, 
alors que le groupe entonne le Chant des Marais
( clic ICI pour écouter le chant) 

Pour plus d'informations sur le Camp de Ravensbrück, clic ICI 

En 2006, visite du Camp de Dachau avec les membres
de l'association des Déportés du Nord-Pas-de-Calais (CNDIADR)

A l'entrée, sur la barrière du Camp :
"ARBEIT MACHT FREI" = "LE TRAVAIL REND LIBRE" 

Crédit Photo : l'armée Américaine. Cliché exposé dans le Musée du Camp. 

Dans les baraquements, peu de place pour les Déportés.
Ils dormaient souvent à 2 ou 3 sur les "bas-flancs"
appelés aussi "châlits", de 70 cm de large. 
Cette photo authentique du Musée en témoigne :  

Le Crématorium.... 

Une chambre à gaz...

Dans le musée, une sculpture dédiée à tous les Martyrs. 

Max LALLAU et les membres de l'Association rendent hommage aux victimes du Camp. 

On ne peut que prononcer ces deux mots : "PLUS JAMAIS"

Détail de l'inscription dans l'espace mémorial du Camp 

Pour plus d'informations sur le Camp de Dachau, cliquer ICI 

Pour lire la suite de ce site, cliquer ICI 

Et enfin, la visite du Camp de MAUTHAUSEN,
toujours en 2006 avec les membres de l'Association. 

Un Crématorium et une prétendue salle de douches,
qui était en fait une chambre à gaz... 

Dans le musée, quelques vêtements...

"Lieu de parachutage" : tel était nommé ce goufre où de nombreux 
Déportés sont morts noyés, poussés du haut par les Kapos.

Les Déportés travaillaient au fond d'une carrière
et tous les soirs après un long et pénible travail, 
ils devaient remonter 186 marches d'escalier
en portant sous les bras une lourde pierre.

Aujourd'hui c'est un lieu de recueillement pour les familles. 

Pour plus d'informations sur le Camp de MAUTHAUSEN, clic ICI 

Vous pourrez découvrir ici l'Histoire de Jules LALLAU, Résistant actif
arrêté en juillet 1944 par les occupants allemands, déporté vers l'Allemagne
par le Train de Loos le 1er septembre 1944, porté Disparu après la fin de la guerre.

Le parcours de sa déportation et de son destin funeste ne furent élucidés que 63 ans
 plus tard, début 2008, grâce au travail de recherches entrepris par son fils Max. 
Pour le découvrir, lisez les articles rédigés chronologiquement
ci-dessous ou cliquez sur les différentes rubriques
dédiées inscrites dans le Menu à droite.

La rédaction de ce Site a été entreprise au moment où les Autorités consacraient du temps, à juste titre, aux Commémorations du 70ème anniversaire de la Libération de la France. 

En effet, aucune allusiion n'était faite au sujet de la déportation qui s'était poursuivie intensément durant l'été 44. 

C'est pourquoi le fils de Jules LALLAU a voulu souligner que l'on a également commémoré en 2014 le douloureux Souvenir du Train de LOOS dans lequel se trouvait son père. Ce Train a emporté les 871 prisonniers de la prison de LOOS (située près de LILLE) car 95% d'entre eux étaient des Résistants ; ils ont quitté la France depuis la Gare de TOURCOING en direction de la BELGIQUE toute proche, puis l'ALLEMAGNE,  et c'est leur destin qu'il tente d'évoquer en hommage, dans un esprit de Devoir de Mémoire. 

* * * * * 

Les différents articles illustrés qui composent ce site 
relatent donc fidèlement et chronologiquement les actions héroïques 
de ce Résistant, mais aussi son parcours tragique et les conséquences
dont eurent à souffrir par la suite son épouse ainsi que ses enfants.